Sophrologie pour acouphènes ou hyperacousie ou vertiges
L’acouphène se définit comme la perception par un individu, d’un bruit sans stimulus correspondant dans son environnement.
Ce bruit peut être perçu dans l’une ou l’autre oreille, comme dans les deux ou parfois dans la tête. Le son est continu ou intermittent, de type bourdonnement, sifflement, grésillement ou battement cardiaque.
Certains acouphènes se produisent suite à une sollicitation importante de l’oreille (concert, boite de nuit etc) et disparaissent souvent dans les 24 H. D’autres peuvent survenir après un choc traumatique, des médicaments ototoxiques, des infections etc…
On note souvent un profil anxieux, perfectionniste chez l’acouphénique.
La prise en charge commence toujours par un diagnostic clair d’un ORL, et selon l’ampleur de la gène et selon les causes, l’intervention d’un audioprothésiste, d’un ostéopathe ou d’un sophrologue.
La sophrologie répond au problème émotionnel lié à l’acouphène, ainsi qu’à l’épuisement, troubles de la concentration, maux de tête, troubles du sommeil etc qui accompagnent souvent ce symptôme.
Les techniques sophrologiques vont tout d’abord vous aider à repérer si l’acouphène est associée à un évènement précis dans votre vie et repérer l’émotion associée.
Puis le travail va vous accompagner à intégrer votre acouphène dans votre vie. On appelle ce mécanisme l’habituation. Cette habituation permettra au stimulus de ne plus entrainer de réaction du système nerveux. Le cerveau pourra alors défocaliser, car il ne jugera plus le son de l’acouphène pertinent.
Comment la Sophrologie agit-t’elle ?
Vous apprenez tout d’abord des mouvements de relaxation dynamiques qui vous sont adaptés, puis ma voix vous accompagne dans la détente en vous amenant dans un état de réceptivité spécifique, entre veille et sommeil, ce qui facilite la prise de conscience de sensations agréables et positives. Dans ce niveau de détente profond, le cerveau conscient et conceptuel voit son activité diminuer. Les images et les suggestions sont enregistrées par le cerveau et auront une influence déterminante sur votre comportement face à vos symptômes.
Quel est le résultat ?
Le patient, au fur et à mesure de sa prise en charge, acquiert dans son quotidien des « réflexes détente » et obtient un impact favorable sur le plan physique, mental et émotionnel. Il est moins anxieux et il retrouve une qualité de vie (calme, concentration, sommeil). Il y a alors modification de la perception de l’acouphène et mise à distance des bruits parasites.
Je travaille en lien avec la JNA (journée nationale de l’Audition) qui oeuvre depuis presque 20 ans pour le mieux être de ces patients.
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